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le mag de mag
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16 janvier 2007

concert de san séverino

Le dernier disque de Sanseverino se déclenche par un « Démolissons les mots » à cappella et malgré ce titre, tout au long de son album, ils les enrichi, les ennobli même dans un débit impressionnant : son flow caractéristique jamais démenti est pur, aucun additif fictif chez cet homme là. Sans nous laisser reprendre notre souffle, le gypsy-very-king sympathique qui commence à avoir une sacrée belle réputation ne déçoit nullement avec cet opus plus étudié que les précédents.

L’humour de ce garçon rappelle, bien sur, Brassens et son « Comment Séduire une Femme Mariée ?» en est le plus bel exemple et fait échos à « Ne Jetez pas la Pierre à la Femme Adultère ». Toujours cette même diversité dans les thèmes abordés : la colonisation, la société du jour d’avant, et celle du simple passant pris les mains dans le sac satirique de l’humanité et de ces lieus communs qu’il croque avec une dextérité balzacienne sur des musiques que l’on disait auparavant manouche et qui prennent ici une teinte beaucoup plus jazzy que les précédentes, spécialement cuivrées avec un big-band qui fait le coup du big bang : saxo, trompette et cadences démoniaques.

« Exactement » révèle un Sanseverino nouveau tout en n’écorchant pas sa charmante manière de faire son melting popote personnelle à base de guitares manouches. Son style, il le garde et l’enrichi. Incopiable, unique, balloche et java mais pas guignol. On est très loin d’une prose de comptoir. Il y a du Blondin, du Fallet dans Sanseverino, de la sueur d’auteur compositeur cherchant à monter son braquet dans l’ascension et dévalant les cotes à un rythme effréné. Dans ce disque, il chante étonnamment la horde travailleuse sur « Les Ouvriers », il évoque un « André Superstar » sorte de Jésus Christ fada et donc touchant, quant à sa capacité cycliste à palper la chair sur « 10 jours avant Paris » (qui pourrait ouvrir chaque passage de la caravane du tour de France) on est ici dans une culture populaire et donc élémentaire pour prendre du plaisir. Ayant le sens des valeurs juste, il ne se la pète jamais et c’est bien ça le tour de force : rester simple malgré le succès.

16 janvier, jour des 30 ans de Thibault... Concert de Sanseverino, voilà quelques p'tites photos du concert de SANSEVERINO à l'Olympia ce mardi 16 janvier 2007...

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Il arriva, en jean et chemise noire ouverte...

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Accompagné de son groupe et un orchestre de Cuivres

Enchaînant des morceaux avec toute la troupe

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Et des morceaux plus acoustiques... dans l'intimité de l'Olympia  ;o)

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C'était également l'occasion de voir notre hôte du soir dans...

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... une magnifique robe très sexy!

Au milieu d'un orchestre lumineux...

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Soulignons également l'effort vestimentaire du contrebassiste...

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Un message...

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Un au revoir...

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Et nous voilà sorti d'un concert plein de punch, bon son, belles paroles et de surprises...

Merci Mister Sanseverino !!!

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